– Sa vie Avant –
Edgar est né à Lyon dans une famille qui avait deux lapins et qui était persuadée qu’il s’agissait de deux femelles… Un jour l’une des deux a accouché et ils ont compris qu’il y avait donc un mâle dans le lot. Ils se sont occupés des bébés lapins et nous avons été chercher Edgar dès qu’il était sevré. La petite fille de la famille en prenait soin et nous lui avons promis de bien nous en occuper.
– Sa vie au GentleCat –
Lorsqu’Edgar est arrivé au GentleCat, il ne faisait que 280 g, c’était un bébé lapinou tout juste sevré, mais déjà prêt pour sa nouvelle vie. En accord avec nos vétérinaires nous avons décidé qu’il vivrait en liberté quand il ferait au moins 1 kg. Pendant sa période d’acclimatation, Edgar s’est vite entendu avec nos chats et plus particulièrement avec Diane (qui joue avec lui sans agressivité) et Louise (qui se sent un instinct maternel).
Maintenant Edgar vit en semi-liberté. En journée il est libre de sortir et de se balader où bon lui semble, mais la nuit il reste dans son clapier, car plusieurs pieds de meuble y sont déjà passés… Edgar peut passer des heures sur nos genoux (et s’endormir) quand nous faisons de l’ordinateur.
– Ce qu’il aime –
Edgar adore aller dans la cour en toute saison, mais afin d’éviter qu’il ne prenne froid, nous le restreignons un peu… Comme tout lapin, il apprécie le grignotage : anse de sac, lacet de chaussure, écharpe égarée… C’est surtout un grand lecteur ! Il a déjà dévoré des livres très épais en moins d’une heure ! Quand Jimmy était encore enseignant, il a rongé un paquet de copies à corriger…
– Son petit Nom –
Plutôt que de vous raconter par nous-même, on préfère céder la parole à Nicole qui raconte cela très bien dans le livre “Tribulation d’un Bar à Chats” écrit par Jimmy :
“Ce fameux dimanche, le 26 d’août, comme si nous n’avions pas été déjà assez nombreux jusqu’à ce que la vie n’écrème le lapin blanc, on nous a amené un nouveau locataire de clapier. Avant de l’installer dans la prison où il allait croupir ses nuits durant (le jour au GentleCat, le lapin vit en liberté, mais la nuit, il se voit plus confiné encore que nous autres les chats), avant de le poser dans sa cabane surdimensionnée à deux étages, on devait lui trouver un nom… Lui aussi il devait sans doute en avoir un dans sa courte vie passée, mais, dans le respect quasi ecclésiastique de leur méthode de dépersonnalisation bien rodée, les garçons allaient rebaptiser ce jeune lapin qui pesait encore moins de 300 g et provoquer chez lui la crise identitaire inhérente à la condition de tout nouveau résident qui vient se payser en ces lieux.
Charles, comme Charles Baudelaire, simple, efficace, classe. Non, on avait déjà une Charline, c’était un peu trop similaire. D’accord, mettons Édouard, tout autant distingué, toujours un brin rétro… Après une dizaine de feuilles de salade, une poignée de paille et au bas mot 5 fanes de carotte, le lapin était enfin nommé : Edgar, comme Edgar Allan Poe, pour rester dans les traces référentielles de monsieur Baudelaire.”
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.